Une histoire commune et une existence imbriquée ont créé des fêtes religieuses entre musulmans et chrétiens. A titre d’exemple les premiers jours de l'année hégirienne (Ashura), coptes et musulmans célèbrent ensemble cette tradition dans la plupart des campagnes égyptiennes.
Et au Mouled, jour de naissance du Prophète Mohamed, un enfant copte demande de lui acheter le cheval en sucre et la fille copte crie pour lui donner la poupée en sucre.
Cham Al-Nassim, qui advient immédiatement après la fête de la résurrection, rassemble à la fois coptes et musulmans, partant d'un héritage qui date de l'époque des pharaons et de la fête de la moisson.
Sur le sanctuaire de Sainte Thérèse, les femmes musulmanes et coptes se réunissent en exécution d'un vœu ou d'une demande.
Les coptes ont été extrêmement appréciés par les dirigeants. Certains d'entre eux ont occupé de hautes fonctions tels que "Isa bin Nestorus" qui était le ministre du Calif fatimide Al-Aziz bin Abdullah Al-Muizz.
La célébration de Noël est l'une des cérémonies célèbres en Egypte. L'Etat à cette époque-là célébrait officiellement cette fête au cours de laquelle le palais du Calif distribuait des aliments aux princes et aux hauts responsables de l’Etat.